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Cette étude vise à analyser, sur les plans grammatical et communicationnel, l’influence des écritures elliptiques dans les réseaux sociaux numériques sur les résultats scolaires des élèves. Sur des dispositifs sociotechniques tels que Facebook, WhatsApp, Snapchat et Instagram, les élèves des Lycées et Collèges passent plus de temps à s’envoyer des messages écrits au mépris des normes de la langue française. De nombreuses constructions malencontreuses de signes linguistiques se lisent dans leurs productions écrites et la gestion de la syntaxe. Ces écarts pourraient procéder d’un langage moins expressif que favoriseraient les conversations sur les réseaux sociaux et l’idée de la dynamique des SMS (Short Message Service). Ce rapport conflictuel avec la norme soulève la question de l’impact communicationnel des ellipses des élèves dans les réseaux sociaux numériques sur les résultats scolaires au sein des Lycées et Collèges de Côte d’Ivoire. Aux prismes de la théorie systémique de l’école invisible de Palo Alto (D. Picard et E.Marc, 2015) et du pragmatisme littéraire (J. Dubois et al, 2002:226), nous avons entrepris des entretiens semi-directifs auprès d’un échantillon hétéroclite de cent (100) élèves au Lycée de Garçons (L.G.B) et au Lycée Moderne (L.M.B) dans la Commune de Bingerville (Côte-d’Ivoire). Les résultats de l’étude révèlent que les pratiques de communication écrites des élèves sur les réseaux sociaux numériques affectent négativement leurs rendements scolaires.